Viendra le matin
Où le pauvre poète
Ne sera que perles de rosée
Où coucherez-vous
L'éphémère de mes jours
Mes mains toujours trop fines
Mes yeux emplis d'images trop belles
Mes paupières fermées
Sur mes larmes chagrines
Où logerez-vous le moindre souvenir
Le plus infime de mes mots
Un jour
Je serai chant d'oiseau
Dès les premières lueurs de l'aube
Je serai la mésange
Et le bouvreuil
Mon moindre chant
Sera pour vous
Dans les branches du pommier fleuri
Un printemps
Je serai primevère
Je serai bourgeon turgescent
Et vous me prendrez
Dans vos mains fragiles
Comme un ex-voto gravé
À la face du temps
Les mots du poète magnifiant là
L'épure d'une simple vie
Ce texte est la propriété de son auteur. Vous n'avez en aucun cas le droit de le reproduire
ou de l'utiliser de quelque manière que ce soit sans un accord écrit préalable de son auteur.
Poème Précédent | Poème Suivant |
Amitié à découvrir... | Poèmes de menez hom au hasard |
Commentaires
Annonces Google |
Posté le 25/03/2015 à 07:44:58
Superbe poème, j'aime beaucoup votre style, le vers libre se fait envol | |
Poesie nocturne |