En un bosquet revêche au son engourdi
Des Tourbillons tout se réanime alourdi
Devant l'étang hostile au su du chartrier
L'iambe d'une feuille éclabousse altier

Elle est d'un prétexte sûr et vigoureux
Issue d'un siècle éloigné et mystérieux
Heureuse de survivre avant le moment
Et sentir les rafales du grand jugement

Ses copines philanthropes sont affligées
Elles souffrent des ondulations imagées
Les bandits du feuillage en sont la cause
Ils maudissent la protection de la pause

Certains méconnaissent les réalités de vie
Ils s'en foutent qu'ils soient assez assouvis
Dès lors l'éternelle n'est plus analphabète
Consommé le temps de la mission ascète

Les feuilles ne gênent plus aux intempéries
Elles souhaitent éteindre leurs batteries
Il vaut mieux d'anticiper les règles du jeu
Que finir dans un environnement odieux

De temps à autre l'éternelle s'ingère
En des occupations du destin et gère
Avec persévérance le plan du support
Afin de dégager ses sœurs de la mort

Le destin ne supporte que peu d'infinis
Les privilégiés depuis des siècles vernis
Nos diables et l'éternelle en font partie
Impossible de faire une voie sentie

La terre n'est plus à l'ère génitrice
Où toute créature est innovatrice
De ses prototypes de surabondances
On a bouleversé les bonnes balances

Le hasard du destin est un défi hautain
Expirer sur un fondement d'un baladin
Exige un piédestal ésotérique
Pour avoir une récompense féerique

Les feuilles mourantes se font un passage
Vers une vie saine moins du marécage
La reddition des comptes est imminente
Même la feuille éternelle et stagnante