A MA SŒUR.

Voila bientôt cinq ans ,
Que tu nous as quittés.
Avec GIL, vous étiez ceux que j'aimais
Avant toi, les parents.
Plus de famille maintenant.
Quelle vie ? Quelle triste vie.
Coupées à jamais de nôtre pays
Et des êtres qui nous ont été chers.
Mon mari aussi vois-tu s'en est allé,
Plus d'un an déjà
Je menais un dur combat
Aidée des infirmières,
Surement comme toi.
Pauvres êtres
Se battant pour survivre,
En sachant peut-être
Le chemin qu'ils vont suivre.
Je remonte doucement la pente.
C'est dur quand on a que chagrin
Quelques fois la route est glissante
On tombe au bout du chemin.
Pourtant faut continuer.
Vivre seule n'est pas gai.
J'écris pour m'évader.
Dans l'au –delà, trouvez la paix ?
Pense à moi,
Préserve moi.
Moi je pense à vous
Je vous donne rendez-vous