Si rien n'était,
Ni le bien, ni les basses œuvres,
Ni la formes des choses,
Seul le vide en sa suprématie.
Tu ne pourrais baver
A la face des gens
Que tu peux t'envoler,
Brandir le ciel en sceptre,
Brasser l'air, grive ou goéland.
Mais tout est,
Ta démence en jardin d'hiver,
Ton corps, percutant la chaussée,
Le sang, la brisure des membres,
Tout signifie,
Le toit de lauze aussi,
D'où surgit l'hirondelle,
Que tu ne suivras pas,
Porté par l'alizé.
Écrit par marsouin
je ne sais pas grand chose, je ne m'exprime qu'avec des mots jetés au hasard des rencontres avec l'inspiration.
Catégorie : Divers
Publié le 12/12/2008
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Commentaires
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Posté le 13/12/2008 à 18:35:25
Un bien joli poème, touchant et troublant. Merci. | |
zenobie |
Posté le 18/12/2008 à 20:08:43
merci, zénobie, cela fait chaud au coeur en ces périodes de froidures. | |
marsouin |