Je pense si souvent à toi, mon bien cher frère,
Ce que j'ai appris de cette agonie,
De tes joies du moment, de tes douleurs d'hier,
Du regard apeuré de voir que tout finit
A tous ces sentiments que craintes ont bannis,
A toutes ces actions dont tu ne fus pas fier,
A tous ces silences dont ton cœur fut le nid,
Et a tous ces remords émanant de naguère
Dans tes yeux affolés je vis luire mes peurs,
Guettant mes faiblesses telles perfides hyènes,
Je trouvai courage d'appeler la douceur
Blotti au fond de moi et de la faire tienne
J'ai aussi rencontré cette lueur divine
Enlaçant mon être de douce certitude :
La vie n'est ni juste ni même vipérine,
Elle est ce que l'on en fait, cerclée d'habitudes
Je sens la tendresse qui nous réunissait
Bouillonner en mon sein, empreinte à s'écouler
Vers les âmes en peine et les cœurs endeuillés,
Je regarde mes peurs démasquées à jamais
Écrit par manolo
si tu ne sais pas quelque chose, apprends-le à quelqu'un
Catégorie : Divers
Publié le 19/10/2011
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Un bel hommage qui montre beaucoup de souffrances. J'ai aimé cette phrase : "a tous ces silences dont ton coeur fut le nid" ... Émotions ... Bises. |
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Nighty |
bonsoir manolo, je ne peux pas mettre des mots au bas de cet écrit, il est tellement fort et émouvant .... c'est un écrit que j'ai lu et relu, il est à lire sans modération ... il est magnifique par sa pudeur et sa tendresse ... amitié poétique |
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marie-ange_old2 |