Le temps qui s'écoule
Voici le temps d'hier, celui de nos parents
Qui a mis tout ce temps pour bâtir notre terre.
C'est avec leur labeur et beaucoup de talents,
Si notre premier temps aujourd'hui est prospère.
Voici le premier temps celui que l'on nous donne,
A l'aube de la vie, l'univers des enfants.
Espace de savoir pour que chacun braconne,
Et s'en serve plus tard, toute sa vie durant.
Voici le temps d'espoir où les adolescents,
Qui le vivent heureux en toute insouciance,
De ces belles années croquées à pleines dents,
Chacun d'eux y puise sa future expérience.
Voici le temps d'amour à l'aube des vingt ans,
Cortège somptueux de dix mille promesses
Que deux êtres qui s'aiment et deviennent des amants,
Pendant l'éternité de leurs tendres caresses.
Voici le temps rêvé où l'on fait le projet
D'unir ses deux destins pour en tracer la route,
Vers la félicité en faisant le trajet
Le plus loin possible sans que cela nous coûte.
Voici le temps commun, que l'on partage à deux
Celui des grands serments et de complicité,
Instants mémorables, ô combien langoureux,
Dans l'heure du moment nous font tout oublier.
Voici le temps fécond où la petite graine,
Sortant de l'extase d'un coït amoureux,
Guette impatiente, le soupirant qui mène
Cette course effrénée et deviendra son Dieu.
Voici le temps couleur, bleu ou rose, au choix,
Mais toujours on l'aime quand enfin on le trouve,
Tout au fond du berceau, il gazouille sa joie,
Bambin de la couleur que toujours on approuve.
Voici le temps regret des années révolues,
Que l'on voudrait changer au désir d'aujourd'hui,
Pouvoir les façonner, ne pas être déçu,
Refaire ces bonheurs sans avoir les ennuis.
Voici le temps passé qui s'enfuit sous nos yeux,
Avec ses souvenirs accrochés aux paupières,
Qui nous font revivre les instants merveilleux,
Et ceux qui trahissent notre peine d'hier.
Voici le temps vécu qui doucement faiblit,
Drapé dans un linceul marqué de souvenirs,
Il s'estompe au lointain mais jamais dans l'oubli,
Gravant l'éternité des années à finir.
André le 17 novembre 1991
Écrit par mameralice
J'ai tellement pris à la vie, je ne peux que lui rendre.
Catégorie : Divers
Publié le 04/01/2009
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Super......j'ai adoré ,merci à toi ,bises Je te souhaite la bienvenue sur Icetea. |
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la puce |
Chère "Puce" Merci pour ce superbe commentaire et ravi de faire votre connaissance. Trés amicales bises. André |
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mameralice |
Une vraie gourmandise que j'ai pris le temps de lire, de relire et de dire. Merci André. Mado | |
Mado |
Déjà dix-huit années d’écriture derrière cette poésie, l’âge de sa majorité… comme le temps passe. Onze quatrains pour une vie ! Trois petits tours et puis s’en vont… Amicalement André |
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mameralice |
s'en vont ...mais reste un temps ou le temps on s'enfichait un peu avec ce fichu temps on y pense beaucoup plus maintenant et la vie semble un souffle tout passe si vite profitons en "le moment "doit devenir important! toujours un bonheur de vous lire écrivez sur l'instant mon ami poète! amitié! |
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MARIE L. |
Chère Marie L. Le temps de l'instant, pourquoi pas ? Mais par définition l'instant est très court et le décrire, exigerait qu'il eût été exceptionnel... Cet instant de vous lire, à lui seul est déjà en soi une exception. Très amicalement André PS : Ami poète me plait assez. |
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mameralice |
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