La cinquantaine de l'an deux mille et plus ! (Pour vous Mesdames)

La jeunesse est un mot qui est dur à porter,
Quand s'entassent sur vous, à vous faire gober,
Les années du vécu qu'il vous faut accepter,
Sans jamais abdiquer, au risque de barber.

Pourtant il est un âge où vous toutes mesdames,
Accusez bien à tort et ça je le proclame,
La belle cinquantaine est pour vous le sésame,
De tendresse et d'amour dont ce n'est que l'entame.

Pouvoir en profiter, cela sans retenu,
Des désirs non comblés et à cœur que veux-tu,
Ajustez votre grâce et le geste ingénu,
Restez féminine, en mini court vêtu.

Vous avez, tout en un, cette arme redoutable,
Elle a pour nom « charme » la plus irréfutable,
Armée de ce trésor vous êtes imbattable,
A vos pieds, nous seront l'homme le plus affable.

Si tels sont vos désirs veuillez vite affûter,
Votre arme si secrète et de suite adopter,
La stratégie qu'il faut pour pouvoir capturer
Votre futur destin et vous y amarrer.

Si des fils d'argents entourent votre visage,
C'est pour l'auréoler sans qu'il y ait outrage.
Comme pour ces rides, aux tempes font ancrage,
Cernant vos jolis yeux, c'est un bel avantage.

Vous n'êtes plus jeunesse car devenue la femme.
Vêtue sans artifice que tout homme réclame,
Vous êtes habillée de ce terrible charme,
Qui vous sied à ravir car lui seul nous désarme…

Pendant ce temps passé vous vous êtes engagé,
Au gré de vos printemps à vouloir engranger,
Le pouvoir séducteur d'une tête bien faite.
Vous avez réussi, abjurez les défaites.

Laissez derrière-vous tous ces aprioris,
D'une fille jolie, qui vit sur ses acquits.
Revendiquez bien sûr, l'âge que l'on dit mûr
Et votre charme aidant, sera belle parure.

André le 14 juillet 2008