C'est les doigts tremblants que j'écris
Des mots qui me semblent si lourds.
Mes pensées errent aux hasard,
Sans jamais se fixer, vagabondent.
L'inspiration, jadis si vivace, m'a quitté.
Même les rimes semblent me faire défaut.
En moi, je sens quelque chose se flétrir.
Mon âme même, semble s'éteindre.
Et je pleure le départ de cette ancienne compagne,
L'imagination qui, toujours, guidait ma main.
Je lève le regard vers le ciel noir,
Mais ce soir, ne brille aucune étoile.
Je me sens comme une coquille vide,
Comme un visage qu'aucun sourire ne vient éclairer,
Comme un oiseau ne sachant plus voler,
Comme un arbre mourant, attendant la pluie.
Mes larmes inondent mon visage,
Et c'est le cœur emplit de désespoir,
Terrifié, perdu et englué par l'obscurité
Que je lance cette supplique, cette appel :
Ô toi tendre et volage compagne,
Ô toi traitresse parmi les perfides,
Ô toi ma douce amie, inspiration, imagination,
Qu'importe ton nom. Reviens-moi !
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Un cri de douleur que tes mots magnifient ! amitiés Louann |
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louann |