C'est à la nuit enfin tombée,
Lorsque tombent les étoiles et l'obscurité,
Que je sens, de la fenêtre de mon esprit,
Comme un courant d'idées, de pensées fraîches,
Capricieuses, changeantes, mais jamais revêches,
Elles se tendent vers moi, gracieuses amies.
C'est dans leurs bras qu'elles m'invitent à jouer,
Ce petit air d'autrefois, comme une fugue au piano.
Que je me sens malhabile, l'esprit comme enroué.
C'est les mains mal assurées que j'aligne les premiers mots,
Mais soudain me reviennent, les refrains et les couplets,
L'encre levée, je m'élance sur ces chemins retrouvés.
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Commentaires
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Posté le 03/03/2011 à 23:03:24
Oh. Magnifique, harmonieux... Bravo. Et la nuit dans sa robe d'étoiles Manipule nos mains sur la toile. Au petit matin sera complet le tableau Que l'on aura dépeint en quelques gracieux mots. La poésie est un vélo dont on n'oubliera jamais le mode d'emploi: Si tu te casses la figures, ne pédalant pas, remonte en selle et lâche-toi! Sympathie nocturne, Futile Exagération. :) |
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Futile Exageration |
Posté le 04/03/2011 à 19:03:55
Un éveil à la tombée de la nuit... Je comprends alors : " un jour qu'il faisait nuit " |
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Iloa |