Je rêve et, dehors, la Lune, si belle dame,
Caresse ma peau, berce mon âme.
Troublée, je me laisse guider, je m'envole.
Mon esprit s'échappe, je quitte le sol.
Et je vogue entre les gouffres amers,
De mon âme, vagabonde et si fière.
Et tu me croises et je te retrouve,
Entre ces hauts murs, derrières ces douves.
Car l'amour est tel une forteresse,
Mais qu'il faut réinventer sans cesse.
Pour qui oubli de la rêver,
Elle disparait, à tout jamais.
Ta peau, ta peau qui me touche.
Les mots qui naissent, tout contre ta bouche.
Ton corps, nos corps qui se rejoignent,
Et dehors, c'est tout l'univers qui s'éloigne.
Et tes yeux, rien ne vaut l'amour qui découle de tes yeux.
Je viens m'abreuver à leurs gouffres de braises, et de feu.*
Je me réveille et me redresse soudain.
Le ciel, dehors pâlit, la nuit touche à sa fin.
Et ma solitude m'emplit d'un écho qui déraisonne.
Dans cette hostile obscurité, je tremble et je frissonne.
Je ferme les yeux, pour mieux nier ton absence,
Et j'écoute, autour de moi, l'agonie du silence.
Poème Précédent | Poème Suivant |
Amour à découvrir... | Poèmes de malombre au hasard |
Annonces Google |
Un joli rêve mais triste fin... Amitiés Louann |
|
louann |