Le monde est si sombre et voilé.
Je suis seule sur ce chemin de Vie.
J'ai tant de mal à m'y retrouver.
Je cours dans ce bois ennemi.

Oui, je cours sans m'arrêter,
Fuyant les règles qui noient d'obscurité,
Nos rares vies, nous les rêveurs passionnés.
Je hais et fuis l'impitoyable réalité.

Et, une céleste Lueur est arrivée,
En éclairant cette lugubre forêt,
Et a délicieusement embrasé
Mon pauvre cœur mutilé.

Un ange si passionnant,
Au doux regard bleu profond.
Mais, semblant aimer différemment,
Ce qui ne retient en rien ma passion.

J'aime le voir converser de ses espoirs,
De ses maux, désirs, idées, […].
Je chéris chacun de ses gestes et regards,
Quelque peu efféminés.

J'aime cultiver ce profond intérêt
Pour ces moments de bonheur, fascinants,
Me menant au cœur d'un havre de paix,
Et qu'il m'offre, sans le savoir vraiment.

Une belle amitié nous lie,
Mais un amour solitaire,
Creuse un abysse entre nous ici,
Où sa préférence nous sépare.

Dans son cœur, se trouvent des garçons.
Je conçois ce choix inverti,
Et je voudrais être d'une autre façon,
Pour qu'enfin, il soit épris.

Pourtant, quoi que j'ai ressentis,
Je ne désire qu'être sa meilleure amie,
Que son plaisir l'assouvit,
Que mon rêve se poursuit.

Poème pour ma moitié