Tu te plais à plonger dans mes images
Ainsi une femme au fond des coulisses
Cherchant l'infâme inconnu sauvage
Me dévorant comme un morceau du délice

Comme un esclave je t'appartiens ma reine
Toi la déesse des temples maudits
Ton parfum fait ton haleine
Et ta voix convulse quand je souris

D'un pas silencieux tu marches vers tes rêves
Tes plaisirs vaporeux fuiront vers l'horizon
Pour voir ces ténèbres qui me brûlent et me crèvent
Comme ton jardin intime de ton cœur noir profond

Je crois boire un vin de bohême
Amer comme cette image qui est restée prêtresse
A voir marcher mon passé qui me parsème
De pensés ingrates et puissantes me caresses

Etonnante douceur que tu m'apportes
Elle se glisse dans mon lit tous les soirs bénis
Je te sens, je te touche et je fais en sorte
Que de cet instant soit parfumé aux senteurs infini

Quand mes yeux m'attirent vers cette beauté
Qui éclaire sa peau douce comme du velours
A son toucher je me brûle d'un souffle lourd
Parfumée d'odeurs qui provoque ma volupté

Une goutte de sueur se glissa de sa nuque vierge
Jouissante de l'odeur qui faisait sa féminité
Pénétrant sa chair lisse comme des cierges
Embrasant ce long moment de vérité

Le matin tu t'éloignes de moi comme un rêve répété
Et mon rire trempé de pleur par ce vide et ta vulgarité
Douleur que soit ton cœur ennemi de l'amour venu
Jeunesse que soit ton pur esprit seul lui-même inconnu