Test à amant
Test de l'amour, l'amour de la vie
Jamais ne me quitte.
J'aimais.
Point à la ligne. Vieux cimetière. J'aurais pu remiser mon cimeterre 6 pieds sous terre.
… sous vous, prenez
Garde à vous.
Gardez-moi dans votre cœur, gardez vos pleurs. Il pleut dans vos yeux. Ne le veux. Preux chevaliers servez-vous de votre imagination pour me faire revivre. Des bourgeons vont bientôt naître, je me sens grandir. Et oui, ça pousse. La petite fleur vient d'éclore pour vous redonner le sourire. Sentez ce renouveau. C'est le printemps. Cela fait presque un…
Emprunte ma joie de vivre, il est temps de sentir ce souffle de mes branches. Rebranche le courant avec les autres. Elle se déhanche devant toi. Redeviens léger comme l'air qui souffle dans ses voiles. Que tes yeux ne le fassent. Plonge-toi en elle, prends le large ; Je coupe le cordon. Lie-toi à elle comme tu lis en elle. A l'abordage. D'abord, il n'y a pas d'âge…
Il n'y a pas de plus bel adage qu'une déclaration d'amour, mon amour. Je veille sur toi. Je suis la veille en ton toit. Dorénavant la vieille dorée de l'avant…
Avant mon départ de ton rivage. Pris le mauvais virage. Ne sois pas en rage mais en nage.
Nage et plonge en elle. Mes ailes se sont déployées, je déplie ce qui a été froissé. Pas que de la tôle. Olé, mon amour. Prends le taureau par les cornes. Prends-la.
Prends un nouveau départ sur cette course poursuite. Vas à sa suite pour suivre ton chemin. Je te (re)donne la main. Tu étais mien, c'était le pied. Tu l'as pris dans le frein à main. Ce n'est rien.
Bien, à par ça, comment tu vas ? D'un point A à un point B. C‘est le b-a ba de la vie, il faut la reprendre en main surtout quand on s'est pris les pieds dans le plat. La descente a été brutale. Montagne russe.
« Police, Comment allez-vous monsieur ? «
« Halte aux bruits, j'ai envie de me jeter dans ce puits. » Et puis…
Et oui mon amour, et puis la vie reprend sa place. Elle m'a prise. Elle a pris ma place. Me remplace. Remplace les photos, me replace où…
Notre vie…
Pour elle, ce n'est pas une vie, ce n'est pas sa vie, ce n'est plus ta vie ; je suis en toi. Comme la mère dont le cœur prend le pas sur le ventre. Il grossit peu à peu comme l'amour qui naît. A profusion. Perfusion de ce plein d'amour ; fusionne avec ce petit être.
D'un bout à l'autre de la vie tout se répète je ne cesse de te le répéter. R.P.T = rien (que) pour toi.
Cesse d'être le mort vivant. Dorénavant dort comme avant. Je m'en charge pour deux. Un, suffit.
Un, deux. Vas de l'avant il y a du rififi dans l'air. Souffle un nouvel air. Berceuse que je te renvoie. Ne m'attends pas.
Il est temps que je m'en aille… au grès de tes envies. Poussière d'étoile. Tu as l'œil brillant. Tu illumines de mille feux… d'artifice. Art de mener la vie par tous les orifices que je n'ai plus ;
Trous. Tu n'es plus
Béant. Cela fait bientôt un an. Bien assez tôt mais c'est ainsi. Une rose rouge s'est déployée sur mes lèvres quand tu m'as dit je t'aime en en aimant une autre aussi fort que moi.
Pourquoi MOI ? Parce que RIEN.
Je ne suis plus rien et pourtant tellement, plus que tout, plus qu'avant, en toi. Je t'aime plus que tout mon amour, si fière de ce nouvel amour. Je me déploie en toi et retrouve cette joie de vivre qui nous caractérisait. Chut, mais je suis aujourd'hui privilégiée car je connais tout de toi.
Je fais dorénavant partie de toi.
« Pourquoi dors-tu depuis tout ce temps ma… ? » Je veux qu'il réapprenne ce mot sans tabou avec une autre. Que tu lui apprennes à nous donner une place dans les deux orifices de son petit cœur. Qu'il irradie de mille étoiles dans ses petits yeux tout neufs.
Dis-lui qu'il ira loin mon fils.
Dis-lui qu'il est chanceux d'avoir deux mamans pour voir le monde de ces deux orifices. Pas d'horreur face à la vie.
Aujourd'hui je me déploie en lui depuis que je ne suis plus qu'un beau souvenir, une petite voix pour qu'il voit sa voie. Je ne suis pas 6 pieds dans ce cimetière mais dans les cimes de cette terre si tout le monde s'y met. Dans l'air et me repose par terre et pousse dans toute chose.
Il me voit pousser comme je le vois. Chêne pour délier ses chaines ; j'aime cette idée de le rassurer sur son amour pour moi. Qu'il ne m'oublie pas car mon arbre, votre arbre qui se déploie est équivalent à celui qui est en vous. Plus le temps passe et plus l'oubli devient ce qu'il est. Je trépasse mais pas ce que vous croyez. Ce n'est pas une impasse.
Je me déploie.
De la poudre de perlimpinpin ou de perles à papa et maman revit libre comme l'air.
« Une chanson douce
Que me chantait ma Maman en suçant mon pouce,
J'écoutais en m'endormant...
Cette chanson douce, te l'ai chantée en écoutant ton cœur en t'endormant.
Ta peau au bois doucement me redresse face aux vicissitudes, vices… toujours la bonne attitude face à la vie rude.
Je te la présente, je veille sur elle et jusqu'à ce qu'elle devienne une petite vieille. Sois fier de ce cœur qui bat encore plus fort ma maman pour cette future.
Mon futur est pour toi, elle portera ton prénom comme tes branches m'ont porté.
Test à maman
Écrit par lorienelanor
oser être heureuse
Catégorie : Amour
Publié le 13/12/2008
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salut, tes mots coulent comme le sang, amitié | |
totale poésie |
hi hi hi je ne sais pas vraiment comment prendre tes mots, peut-être comme les miens ? hi hi hi Pour quelles raisons évoques-tu cet aspect ? Pour être franche ça me surprend car ce texte n'est pas tristounet, au contraire. C'est un message d'amour à ceux qui restent même s'il y a des passages plus sombres, c'est normal... Je n'avais pas vu ça ainsi : "mots coulent comme le sang" hi hi hi Je vais y réfléchir. Merci pour ta franchise sur ce que tu as ressenti. Il est toujours très difficile de savoir comment les autres peuvent recevoir, percevoir nos textes. |
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lorienelanor |
salut, c'est une image positive pour moi, le sang c'est la vie, et le fait de couler c'est comme tes mots qui coulent de source, à bientôt | |
totale poésie |
Ok, tu as bien fait de le souligner car je le voyais surtout, je l'avoue (zut alors hi hi hi) comme le sang qui coule hors de soi et non dans nos veines. Mais tu as tout à fait raison. J'ai vraiment l'air d'une idiote. hi hi hi A bientôt |
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lorienelanor |