On est tant de solitudes
A vouloir joindre nos mains
Tant de verres qui se vident
Tant de regards perdus en chemins.
Je vois des mots d'amours qui s'enfoncent
Sur des murs, oubliés, passés inaperçus
Par des cœurs, asséchés, amaigris, aigris,
Tout un tas de graffitis grossiers.
N'avez-vous pas honte, la vie, haute en couleur,
Malgré tout, vous fait ce beau doigts d'honneur !
Malgré tout, malgré mes larmes, si lourdes
Je vous insulte, vous, perdus avant l'heure !
Vous, perdus avant l'heure,
Vous ne méritez pas mes pleurs,
Ne méritez pas mon existence
Mes horizons, mes pensées, mon essence.
Lo
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Écrit par lo
\" Le poète est un grand mytho qui s\'invente des thèmes pour sourire, pour énerver, pour qu\'on lui dise je t\'aime \" Grand Corps Malade
Catégorie : Triste
Publié le 03/05/2019
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Commentaires
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Posté le 03/05/2019 à 11:21:21
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Un texte de révolte. Il faut tenter de vivre, disait Paul Valéry, et vous vous emparez avec vif éclat de cet impératif, qui me réveille pour le coup ! Donc, merci. |
jacou  |
Posté le 03/05/2019 à 16:43:58
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quel cri résonnant haut dans le ciel... |
| romantique |