Mes deux pères sont partis très loin d'ici,
Mon vrai père est mort dans l'oubli,
Mon deuxième père c'est réfugié dans l'est,
Et c'est grâce à lui que j'ai pu retourner ma veste.
Mon vrai père était comme un copain,
Qui n'aurait pas fait de mal à un chien,
Gentil mais sans affection,
Je n'en ai pas gardé le moindre frisson.
Mon deuxième père m'a donné le goût de la vie,
Alors moi j'ai tout appris,
Je lui dois les paroles d'une gifle morale,
Et savourer ce qui est fatal.
De mon premier père j'ai conclu le sens d'une esthétique,
Le papier musique et l'esprit artistique,
De mon deuxième père la force des valeurs,
Pour y puiser mon bonheur.
Mon vrai père fût l'homme le plus gentil que j'ai eu,
Mon deuxième père un homme comme on n'en fait jamais plus,
Aujourd'hui j'écris des poésies dans le trouble,
La force souterraine d'un bloc qui s'écroule.
De l'adéquation de mes deux pères il reste l'épaisseur d'une écorce,
Pour récupérer ma vie avec force,
La réalité d'une image,
Où maintenant je m'aventure seule à la nage.
Écrit par lisezmoi
De même qu'il faut de la souffrance pour connaître le bonheur, il faut de la prose pour qu'il y ait poésie.Edgar Morin
Catégorie : Divers
Publié le 17/06/2012
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Ce poème m'a moi aussi troublée, il est très beau et prenant. Bravo. |
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