L'encre de soi ne se lit pas sur un tissu,
Ou sur un parchemin dans la rue,
La maladie d'amour de Sardou,
Quand le vent n'entend pas le loup.
Le loup des sentiments,
Qui s'égrènent dans le moment,
Où seule l'encre de soi est un pouvoir,
Qui ne maîtrise pas sa loi pour mieux la faire valoir.
L'encre de soi est un carré de soi,
Qui fétichise sa voix,
Comme l'envol de Nathalie de Gilbert Bécaud,
Ou dans la chanson d'Hallyday comme une croix dans le dos.
L'encre de soi est légère,
Pour ne pas être éphémère,
Ou lourde dans les confins de l'hiver,
Un peu comme une flûte traversière.
L'encre de soi s'alimente dans l'affection,
Ou dans le courant de ses pulsions,
Une eau vive comme chante Guy Béart,
Ou la vue de Montand sur les grands boulevards.
L'encre de soi se situe toujours au même carrefour,
Non pas pour chercher une orange mais en faire les détours,
Détours parfois d'une jalousie,
Ou d'une violence pour en payer le prix.
L'encre de soi se détermine dans un sentiment profond,
Où l'amour n'a pas de fond,
L'adjectif d'une simple sensibilité,
Dans l'imaginaire que j'avais créé.
L'encre de soi se dédouble,
Un peu comme un agent trouble,
Mais la certitude d'une vérité,
Comme Ravel dans le bal masqué.
Écrit par lisezmoi
De même qu'il faut de la souffrance pour connaître le bonheur, il faut de la prose pour qu'il y ait poésie.Edgar Morin
Catégorie : Divers
Publié le 12/11/2011
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