Le départ dans la vie est une conquête,
Où parfois sur un chemin tout s'arrête,
Naître blonde très pâle est un reproche,
Avec des taloches que fait-on de ces mioches.
Heureux ou malheureux n'est pas une joie,
L'au revoir à quelqu'un et ne plus se retourner sur ses pas,
C'est un terrible souffle coupé,
Dans le passage de la court-circuité.
Je n'aime pas être contrariée,
C'est ma vie entière qui en est touchée,
Aller chez le médecin c'est personnaliser son destin,
Qui me fait peur dans tous les recoins.
Changer de nourriture,
N'est pas ma littérature,
Mais jeter un incongru,
C'est ma respiration du tout bien vu.
M'imposer des initiatives,
C'est pour moi aller à la dérive,
Je me sens mon maître à penser,
A deviner et à rêver.
La maladie ou la disparition d'un proche me transperce,
Pour pleurer seule sur les traverses,
Je suis perdue le cœur à controverse,
Pour rester là sous l'orage et l'averse.
Je fais toujours la gueule,
Mais n'aime pas être seule,
Je choisis mon indépendance,
Pour chanter dans le silence.
Je me heurte aux bourgeois,
Où il n'y a pas de compréhension je crois,
Et ne fais pas de parti-pris,
Simplement une personne que je choisis.
Je suis aveugle mais je lis la différence,
La joie de ne pas voir le monde sous ses apparences,
Je me souviendrai toujours d'une femme qui m'a dit tais-toi et assis toi,
Pour m'ignorer parce qu'elle n'était comme moi.
Je n'aime pas les changements dans les convenances,
Mais j'accepte toutes les différences,
Je ne peux supporter l'adieu,
C'est l'abandon d'un aveu.
Écrit par lisezmoi
De même qu'il faut de la souffrance pour connaître le bonheur, il faut de la prose pour qu'il y ait poésie.Edgar Morin
Catégorie : Divers
Publié le 17/06/2011
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