Ce matin, camarade, des canons qui résonnent
Ce matin, camarade, ta dernière heure qui sonne
Tu as chargé toute la nuit
Baïonnette au fusil
Mais tu sais bien que sous la poudre
La mort frappe comme une sourde
Tu repenses à tes parents
Qui pleuraient ton départ
Tu repenses à tes enfants
Qui t'attendent à la gare
Pour toi la ligne d'horizon
C'est juste ces sons profonds
Qui annoncent d'une seule voix
L'adieu à ton toit
Mais tu entonnes les chansons
Et ce doux mot en choeur
Tu veux bien finir en prison
Pour faire changer les moeurs
Hasta libertad
Le poing levé comme le che
Hasta libertad
Même avec les deux bras liés
Hasta libertad
Pour elle tu pourrais tout donner
Hasta libertad
Dix années ont passé
Depuis ce temps maudit
Où les hommes à coup de fouet
Faisaient pleurer la vie
Mais tu n'oublieras jamais
Ces milles voix de miel
Qui,te voyant arriver
Croyaient voir le soleil
Tu as tué la dictature
En offrant ton sang
Tu as rendu les hommes plus mûrs
Pour un petit moment
Et même si des cris de peine
Retentissent encore
Tu as libéré la scène
Du spectacle des morts
Et tu continues à chanter
Ce refrain sacré
Tu l'apprendras à tes enfants
Comme l'ont fait tes parents
Hasta libertad
Avec les deux mains libérées
Hasta libertad
Ses jours sont encore en danger
Hasta libertad
Mais tu tueras jusqu'au dernier
Hasta libertad
Les hommes qui l'ont foulée du pied
Hasta libertad
Écrit par light and shadow
La citation est le refuge de ceux qui ne savent pas penser par eux même
Catégorie : Divers
Publié le 10/11/2010
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J'apprécie, et je pense que le Che aussi. | |
capodastre |
J'aime le ton et la forme de ce poème, un agréable moment de lecture ! amitiés Louann |
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louann |
Superbe texte ! Poésie fixe mais très naturelle à lire, j'adore | |
Lilu |
Ca me rappelle des chansons des Quilapayun, comme la cantate de Santa Maria de Iquique, sublime de force, de poésie et lourd de tristesse. Beau texte ! |
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Nighty |
Combat très dur pour tous ces soldats enrôlés de force et traités avec mépris par leurs supérieurs . Bel écrit. | |
TANGO |