Vide.
Vide la chambre, vides les murs
J'ai brûlé la bobine, éventré le destin
Désormais sur le chemin, nulle ronce
Nulle fleur ; rien de doux, rien de beau
Que des chansons sans goût
Sans consistance
Des souvenirs imprécis
Des fulgurances, seulement
Des fulgurances...
Rien.
Rien à effacer car
Déjà le feu a pris
Crépuscule matinal
Le couchant discret dans ses bras
Tient le film et le broie
L'a broyé et dissous ses miettes
Blanc.
Blancs les murs
Photos recouvertes
Visages peinturlurés, regards blancs cassé
Regards dissimulés
Ciel blanc, nuages-origami
Du vide, blanc, plié 111 fois
Dissimulé.
Caché. Sous la peinture
Sous le vide
Sous le rien artificiel
Derrière le blanc, du rouge
Du noir, du vert parfois
Point de rose ni de bleu
Mais du gris, oui, du gris
Et du noir et du rouge et du vert
Parfois
Avant
Maintenant rien
Chemin vide
Feutres cassés
Crayons piétinés
Dessins consumés.
Écrit par light and shadow
La citation est le refuge de ceux qui ne savent pas penser par eux même
Catégorie : Divers
Publié le 21/04/2015
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