J'ai laissé couler les larmes sur mon visage
Pas même un peu de bleu entre les nuages,
Ténèbres sans clarté dans leurs sillages,
Juste un grand ciel épuisé d'orages.
J'ai laissé la poussière envahir mon esprit,
Traces de promesses éteintes et de rêves évanouis,
Débris d'amours perdus, de flammes soufflées par l'oubli.
Si dense et lourde que le miroir s'est terni.
J'ai laissé, dans l'infini, se perdre ma voix.
Des aveux justes murmurés aux cris de désarrois.
Tous éparpillés aux quatre coins de la croix,
Qu'aucun endroit ne se souvient de moi.
Et j'ai laissé la vie me quittait doucement.
Comme une feuille emportée par le vent,
Une vague qui s'éteint au bout de l'océan.
Disparue volontaire dans les méandres du néant.
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