Très-laide et froide je me tiens : comme un rêve
De pierre. Dans mes couloirs sans bancs, égarés,
Quelques passent : mon personnel salarié,
Et des costumes, comportant des gens mièvres –
Sorbonne –. Un jour des cris vinrent heurter mes murs,
On m'appelait. « Sorbonne ! Entends-tu ? Tu seras
Autonome ! AU-TO-NO-ME, te dis-je ! Hourra ! »
– Mes pierres depuis toujours aphones se turent,
Mais n'en révèrent moins. Je songe depuis lors,
À l'Autarcie qu'on m'a promise, de dehors :
Bientôt je jouirai de lois singulières !
Lors, – jà détachée du social, de la pensée,
Des lois de cohérence et d'hospitalité –
J'irai seule, dans l'Espace, loin de la terre.
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Commentaires
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Posté le 09/12/2008 à 20:03:15
un beau voyage que tu nous offres là, bienvenue à toi libellule, que tes ailes nous enchantent par tes beaux écrits. | |
nicky |