*l'enfance terminée*
On visite le cirque ambulant. Les monstres en cage exibés.
Approchez ! Regardez !
La femme à barbe. L'homme-éléphant.
Les hommes les femmes qui défilent. Avec le sourire. Avec les enfants tenus en laisse. Par la main. Bien attachés.
Pour ne pas qu'ils s'en aillent qu'ils se fassent enlever.
Regarde ! Un clochard sur le trottoir.
Et tout le monde rigole, et les enfants sourient.
Voilà les bonnes habitudes les bonnes manières pour les enfants. L'expérience de la vie qu'il faut transmettre à ses enfants.
Le roman noir du cirque ambulant.
Avec les personnages au visage de cire.
Laissez-moi vous présenter, dans l'ordre alphabétique, les écrivains et les palmes académiques. Bien rangées. En rang par deux. Levez-vous quand le professeur arrive.
Le roman noir de l'enfance finie.
C'est terminé maintenant. Plus personne ne regarde. Plus un mot quand on dit : oh, regarde, un oiseau ! comme c'est beau !
Alors un poète nous raconte un beau poème : Les oiseaux dans les arbres ne me laissent pas de marbre.
Alors tout le monde applaudit. Et les enfants rient.
-> http://omfg.over-blog.fr
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Waouh, poème noir, sincère et sans concession! J'aime beaucoup. | |
Sylvain |
Superbe! bienvenue dans la dure réalité de l'adulte ! XD | |
lo |
lol J'adore la fin avec la petite pique aux rimes... En effet, il est des rimes totalement ridicules, et la phrase du poète que tu utilises en est un parfait exemple. Celui-ci est, de tes écrits que j'ai pu lire sur ce site, celui que je préfère. |
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Oli |