Vous pleurez Vermine, à la gloire du mort!
Vous qui jamais n'avez su panser ses blessures!
Vous qui, cruels, l'avez su guider au dehors!
Où l'hiver est si froid et où le sol est dur!
Vous qui jamais n'avez su panser ses blessures!
Ni entendre le cri, résonnant en son corps.
Faux! Traîtres! Assassins de son cœur qui suppure
Vous pleurez Vermine, à la gloire du mort!
Ni entendre le cri, résonnant en son corps.
Les supplices, le mal du spleen qui le torture.
Bourreaux! Tyrans! Faucheurs! Pleurez encor plus fort!
Vous qui jamais n'avez su panser mes blessures!
Écrit par les-fugitifs
"Je suis prêt à crier à la face du monde" Fédor Dostoïevski
Catégorie : Triste
Publié le 17/10/2010
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Commentaires
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Posté le 17/10/2010 à 13:08:22
Baudelaire es-tu là ??? Je ne puis qu'admirer, ce qui est encore trop peu. |
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Orpheus |
Posté le 17/10/2010 à 13:57:01
Le cri qui remonte des profondeurs est un signe de retablissement, de soulagement... je suis d'accord AMITIES |
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coeur.de.saphir |
Posté le 17/10/2010 à 14:19:25
Magnifique, je sais pas quoi dire. Je suis subjuguée. enfent-des-maux |
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enfent-des-maux |
Posté le 17/10/2010 à 14:53:06
j'adore la mise en forme par la répétition très joli | |
Fradranak |
Posté le 17/10/2010 à 21:45:06
Un beau et douloureux cri, très bien écrit... amitiés Louann |
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louann |