Mes mots n'ont plus de sens quand le soleil jaillit.
J'ai chassé bien loin les tortures qui me rongent.
Relatant les fugitifs croisés dans mes songes,
J'ai usé de mon sang pour vous conter ma vie
Le vers coule en moi comme avant la rosée
Perlait la verdure d'un vaste pâturage
J'avais écouté la voix du mirage,
Léviathan plus cruel que l'onde déchainée!
M'enfonçant sans âme dans ce vaste océan
Je respire puis m'éteint au sein du tourbillon
De la fugue, du grief, de ce maudit démon!
Mon cœur vide de chaleur meurt en attendant
Un souffle encore des fugitifs sur ma peau...
Rien n'existe plus ici que l'immense, et l'eau
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Écrit par les-fugitifs
"Je suis prêt à crier à la face du monde" Fédor Dostoïevski
Catégorie : Amitié
Publié le 12/08/2010
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Commentaires
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Posté le 12/08/2010 à 18:08:03
Des fugitifs sont passés dans ma vie aussi...ils ressemblent tellement à ce texte..."singing my life in a poem"...mais ceux qui fuient sont souvent rattrapés par le temps | |
philomène |