Quand c'était encor hier,
J'existais alors très fier.
Éternel bourreau des cœurs,
Je m'émerveillais des larmes,
Ces créances du bonheur
Qui enrichissaient mes armes.
Aucun lendemain, jamais,
J'étais certain du présent,
Le temps est là désormais,
Et les leurres sont absents.
Quand c'était encorhier,
J'existais alors très fier
.Aujourd'hui, le temps me fuit,
Il ne reste que mes rêves.
Couleur de belle-de-nuit,
Magnificence très brève.
Je cède aux sanglots d'amour,
En caressant l'espérance.
J'exalte autant les toujours,
Et crois toujours, à ma chance.
Quand c'était encor hier,
J'existais alors très fier
Les heures me sont comptées
Mon avenir c'est demain.
J'ai perdu la volonté
D'avoir d'autres lendemains.
J'ai trouvé ma destinée,
Sans angoisse je vais vivre
Ce court terme à l'odyssée,
Incrustée dans le grand-livre.
Quand c'était encor hier,
Aujourd'hui, j'attends demain.
Je suis toujours très, très fier,
Mais je ne suis plus certain ?
Daniel Lefebvre
(11.01.2010)
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Un poème qui suit le rythme de la vie. Merci de ce moment de lecture, et n'oublie pas que le "je" de tes phrases ne pourrait pas regretter certaines choses s'ils n'en était pas là et n'avaient pas vécu cette vie. Amitiés |
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Eoz |
Merci Eoz pour ta lecture, et la justesse de tes mots. Amitiés Daniel |
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