Les gilets jaunes
Ils avaient leur paraître, comme le soleil
Un jaune d'espérance très ostentatoire.
Aucune éthique au monde n'avait son pareil,
Ils ont extériorisé le cœur plein d'espoirs.
Abusés par des engagements non tenus
La révolution s'est éveillée dans leur cœur,
Ils ont émergé par milliers, tous soutenu
Par une complice, et républicaine, ardeur.
Défilant dans les rues, provocant des barrages
Ils ont soutenu au grand jour leurs banderoles.
Ils s'en contrefichaient de ne pas être sages,
Eux, ils montreraient qu'ils n'avaient qu'une parole.
Au sein de leurs foyers, leurs familles pleuraient,
De faim, de misères, revêtues de guenilles.
Craignant chaque mois les factures (sans attrait)
Qui les agressaient toujours comme des aiguilles.
Aux armes citoyens, sortez de l'apathie
Le peuple de France est à tout jamais pour vous.
Votre embrasement attire des sympathies
Vos enfants ne seront jamais… au garde-à-vous.
Daniel Lefebvre
29.11.2018
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Merci Lefebvre pour cette poésie militante ! | |
Hypothese |
Daniel, merci pour eux, ta poésie toute d'engagement et de sympathie pour le peuple qui souffre a mes suffrages de citoyen votant ! Les gilets jaunes sont agiles et mouvants. Ta 4ème strophe me touche : cette difficulté de vivre doit être portée en haut lieu ! Et merci à toi pour ce chant vibrant ! Amitié. |
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jacou |
Ton poème m'a beaucoup touché. Il est réaliste. Bravo | |
feuille_au_vent |
Je suis d'accord avec toi. | |
eric |
Très beau poème qui rejoint les lignes de la révolte légitime ...il est fort et puissant , et peut tout à fait constituer le slogan des gilets jaunes ...bravo Daniel ! Bises amicales :) |
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Yuba |
Un joli clin d'oeil aux gilets jaunes, merci Daniel, bises | |
grêle |
Merci d’approuver cette juste cause des délaissés, des humiliés de longue date par notre société Depuis le début du mouvement des gilets jaunes soutenu par prés de 80 % des Français, je ne vois vraiment pas beaucoup d'écrits sur leur désarroi... serait-ce que les grands poètes n'ont pas de problème de fin de mois ? Ou la grande poésie doit-elle se contenter de s'intéresser uniquement à l'amour, la nature et les petits oiseaux... en laissant tout ce qui est triste et miséreux dans le caniveau ? Autrefois, les poètes écrivaient aussi sur les événements bons ou mauvais de leur temps, visiblement on ne sait plus trop en faire autant… quel dommage ! |
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lefebvre |
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