Là-bas
Là-bas, perdu à l'heure suprême du temps,
Les nuages m'entraînent vers le firmament.
Voyage irréel de mes pensées révoltées
Sur les routes du ciel, aux âmes agitées.
Combien de ce temps, puis-je profiter encor
Pour mes délires hallucinés d'avant la mort ?
Prières du cœur vers ce monde mystérieux
Ce monde égaré, dans l'intensité des cieux.
Je chercherai toujours la voix de ma conscience
Perdu à jamais aux gisements de la science,
Dans cet espace indestructible, insondable,
Des chimères frénétiques et abominables.
Facétie inconsciente d'un monde inconnu
Qui déborde d'hallucinations biscornues,
Et nous amène dans un univers de peur
D'alchimie dans l'apocalypse et la stupeur.
À Dieu va cette vie atroce à maîtriser,
Vie, enivrée de songes dépoétisés.
La fin de la nuit amènera mon réveil.
Enfin, je retrouverais toutes mes merveilles.
Une nature ou la limpidité est reine,
Où le temps n'apporte jamais de triste peine,
Les yeux ouverts je veux exister dans l'amour
En fuyant ces divagations et ses contours.
Daniel LEFEBVRE
23.02.2017
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J'aime ton poème Daniel ! | |
CRO-MAGNON |
Très belle introspection. | |
Heliantheme |
Vous m'avez fait errer dans votre là bas...beau poème merci Daniel. | |
suane |
Le temps, le temps des amours sereines...qui seraient reines d'un instant. Très bien écrit, Daniel, ce poème est un délice. | |
jacou |
Bonjour, mes amis (e), je vous remercie de votre lecture et de vos appréciations qui me touchent. Je ne sais pas pour vous, mais il y a des accouchements qui se font parfois dans la douleur, celui-là en était un pour moi. j'ai mis du temps pour chercher et exprimer ces sentiments cauchemardesques . MERCI ! |
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