Ta vie semble heureuse,
Et pourtant tu ne l'es pas,
Les gens te trouvent chanceuse,
D'avoir une vie que d'autres n'ont pas,

Mais au fond de toi,
Peut-être que rien ne va,
Ton entourage parle avec toi,
Mais ne voit pas que ton moral est au plus bas,

Et le sourire que tu plaques sur ton visage,
Chaque matin pour ne pas avoir l'air soucieuse,
N'est que le reflet de l'image,
De toi que tu renvoies blagueuse,

Mais dans ta tête, le désordre,
Tu te détruis,
Ce n'est plus toi qui donne les ordres,
Mais cet autre que tu fuis,

Face à toi, deux chemins,
Aussi sombres et piégés,
L'autre que l'un,
Mais que tu dois affronter,

Le chemin de la vie,
Le plus sombre mais le plus courageux,
Car tu fais face à tes conflits,
Et à la fin tu ouvres les yeux,

La vallée de la mort,
Peut-être le meilleur,
Mais qui ne laisse pas de choix sur ton sort,
Et t'envoie vers un ailleurs,

Doucement tu t'approches du gouffre,
Tu te penches inexorablement,
Heureuse parce que tu y souffres,
Et que la mort se fait si simplement,

Une main tente de te rattrapper,
Mais tu ne la prends pas,
Tu préfères être damnée qu'aidée,
Car l'aide tu ne mérites pas,

Tu marches au milieu d'ombres,
Mais ne les vois pas,
Tout te paraît sombre,
Et le monde tellement las.