Il est des journées anonymes, où de la vie on n'attend rien,
moi ce jour-là j'allais tranquille, faire un devoir de citoyen,
jamais je n'aurais pu me douter, qu'au beau détour d'un scrutin,
j'allais trouver femme charmante, qui de mon coeur eut le bulletin.

Cette femme-là tu la connais, elle a des sourires dans les yeux,
une beauté dont la douceur ne peut que lui venir des cieux,
elle est si calme mais si drôle, même si elle s'en défend parfois,
et souvent cette idée me frôle, que c'est en elle que j'ai foi.

Tu auras sans doute deviné, que cette "elle" n'est qu'un "tu",
je devais te le dire quand même, tout en respectant ta vertu,
je voudrais tant que tu comprennes qu'existent plusieurs sentiers,
et que mon coeur sait prendre aussi, tous les chemins de l'amitié.

Je voudrais seulement être là, pour te parler et t'écouter,
pour t'aider à percer la bulle, en un mot être à tes côtés,
donc je veux bien ta peine, si tu peux être heureuse,
si ta joie est souveraine, qu'importent mes joues creuses.

En un mot comme en cent, puisqu'il faut bien finir,
je veux bien de tes peines et aussi de tes rires,
sache simplement qu'en jour de gloire comme en jour d'infamie,
j'aimerais que nos regards se connaissent en amies .

(Merci Alexandre Glaucos de m'avoir racontée)