Hommage au Grand Homme de la Résistance
Hommage au Grand Révolutionnaire (le Héros de Berrouaghia)
à une Grande Personnalité Obscure « El Moudjahid »
Hadj Hamdi Lakhdar

Plein d'esprit, courageux et homme de résistance,
Politicien, grand héros et ennemi de la France,
Tête de président, intellectuel et homme de classe,
A vécu modestement sans chercher sa place,
Sacrifié sa jeunesse et acceptait les souffrances,
Pour décrocher la paix et chasser cette gouvernance.
Fort de caractère, expressif et plein de prudence,
Libéral, juste, réglo et assurant la confiance,
Franc, serviable, honnête et jouissant d'intelligence,
Correct et très sévère mais dépourvu de violence,
Riant quand il le faut,
Et criant pour tous défauts.
Religieux, civilisé, organisé et économe,
N'oubliant pas les nécessiteux par l'aumône.
Il gronde violemment,
Pourtant, il aime sincèrement.
Très nerveux et coléreux, tout le monde le craignait,
C'est la cause des tortures et des plaies qui saignaient,
Subies par l'ennemi qui les lui a occasionnées.
Papa, tu es très riche en qualités et en vertus,
Et tous t'apprécient, le connais-tu ?
Contraire à Pergaud l'impitoyable,
Qui te suivait par des recherches inlassables,
Pour t'étrangler par des questions abominables,
Mais tu l'as affaibli par un discours incroyable.
Le procureur voulait prendre note,
Toutefois, tu l'as empêché en lui dictant ta déclaration :
« Il n'y a pas de justice, il n'y a pas de justice,
Au milieu de notre conseil.
Mais, je vous avise qu'il viendra un jour
Où nous allons faire situer la véritable justice,
Par la force de la mitraillette,
Et nous revenons ici sur ce tapis vert.
Nous la faisons régner et vous le verrez
Réellement par vos propres yeux ».
En plein public, tu l'as accablé,
Et par ton audace, il s'exclamait,
Lui parlant d'un français bien soigné,
Le contrariant et le dépassant par tes cris,
Sans crainte, ni de l'autorité ni de la penderie,
Pour justifier les droits de l'Algérie.
La France enseignait à ses alliés,
Méfiez-vous du dangereux boucher,
Hadj-Hamdi qui a fracturé le Ptit Paris,
Echappant aux plus malins de nos amis.
Papa, tu as lutté pour la patrie,
Sans demander ni devise, ni logis,
Ton intérêt était l'amour du pays,
Or, ta récompense sera le paradis.
Papa, tu es synonyme de la guerre,
Tu es la figure de l'histoire,
Tu as vécu la colère,
Tu as goutté la misère,
Combien d'hommes étaient fiers,
De ta résistance de fer,
Tu as construit une carrière,
Honnête et solide par la pierre,
Pour tes futurs sœurs et frères,
Espérant qu'ils soient sincères.
Grâce à ton père qui t'a épargné toute liberté,
En supportant souffrances et responsabilité,
Te couvrant tous les besoins de famille,
Sans que tu ressentes le poids de cet ennui,
Afin que tu luttes aisément pour la patrie.
Par ton instruction et tes connaissances,
Maman a beaucoup tiré de ton expérience,
Malgré son habileté et son intelligence.
Tu nous ancrais les mots dans la mémoire,
La conjugaison et la grammaire,
L'orthographe et le vocabulaire.
Par tes lectures et tes rédactions, nous avons appris à parler,
Combien tu nous donnais des problèmes et des dictées,
C'était dans ton bureau que tu préparais,
Et gare à nous, s'ils ne seraient pas prêts.
Tu nous as appris que le livre,
Est très important dans la vie,
Plus précieux que l'argent et l'ami.
Aussi de ne pas manger le temps comme du pain,
Mais l'épargner et l'utiliser jusqu'à sa fin.
Tu nous partageais les mois de vacances,
Entre loisirs, baignades et voyages,
Tout en nous glissant plusieurs ouvrages,
D'études de français, d'arabe et de coran,
Et par ta méthode, on était compétents,
Autour des camarades et des enseignants,
Qui nous félicitaient,
Grâce à ta ponctualité,
Ta maintenance et autorité.
On reconnaît, tu nous as fondé, tu nous as forgé,
Et nous sommes fiers du rendement de ton projet.
Tu réglais tous les problèmes de famille,
En les traitant le jour et la nuit,
A chacun, tu trouvais une solution,
Avec sérénité et sans pression,
Soit par la finance, soit par réflexion.
Ta maman Aїcha était très ravie,
Tu l'as entretenu et tu l'as bien nourrie,
Elle a prié le dieu qu'il te bénisse,
Pour ta sincérité et ton sacrifice.
Tu étais estimé par tous tes amis,
Mohamed El Berrouaghia, Zerhouni et Slami,
Boumahdi et Zoubir Ben Dahmane,
M'hamed ben M'hel, Kaddour Tittrie et Rachid Ben Tabbal,
Abdelmadjid et M'hamed Hassan-Bey,
Ben M'hidi, El Badji, Hassan El Hassani,

Et sans oublier toute la compagnie.
Ton village natal, Berrouaghia, là où tu as vu le jour,
Te couronne par ses asphodèles et par son amour.
Ton empreinte n'a été ni encadré ni publiée,
Mais par tes neveux, elle ne sera pas oubliée,
Ce seront les journalistes Khaled et Billal,
Qui feront sur ce poème une étude spéciale,
Qui sera enregistrée sur l'internet,
Et répandue sur toute la planète.
Papa, la vie est impitoyable sans toi,
Tu étais notre joie,
Tu étais notre toit,
Tu étais notre puissance,
Tu étais notre défense.
Tes enfants, ton frère Mohamed et tes sœurs,
Ont très souffert de ta douleur,
De ton absence et de ta chaleur,
Tu occupes une grande place dans nos cœurs.
Que nul ne peut remplacer,
A moins que nous serions enlacés.
Oui ! La perte d'un père ne va point sans soupir,
On fait beaucoup de bruit et puis on se console,
Sur les ailes du temps, la tristesse s'envole,
Le temps nous ramène ses plaisirs et abandonne,
Les souffrances d'une journée,
Entre les souffrances d'une année.
C'est au Huit Décembre de l'année deux mille cinq,
Que la grande fâcheuse, t'a pris silencieusement,
Par les ordres du bon dieu que nous remercions,
C'est à lui que nous appartenons,
Et c'est à lui que nous retournons.
Nos yeux ont séché, mais le cœur est en flammes,
Pour notre cher père qui est parti dans ses charmes.
Bonheur pour sa famille qui l'accueille aujourd'hui,
Entouré d'anges, et installé sur un trône,
Il n'attend de nous que le douâa et l'aumône.

La voix de mon père

Je me souviens que je suis passé
De l'enfance à la vieillesse,
Et, je n'ai jamais connu que j'étais jeune,
Mais ma jeunesse a été prodiguée
Dans la lutte nationale, dans le combat et les souffrances.
Oui ! Je n'ai jamais connu que j'étais jeune,
Et si je fais le bilan de mon vécu,
Est-ce que c'est un regret ou une fierté,
J'ai travaillé sans relâche et sans être déçu,
Et j'ai assez servi pour me reposer.

Père, repose en paix,
On ne t'oubliera jamais,
Que le tout puissant t'accorde,
Sa Sainte Miséricorde,
Et t'accueille en son vaste Paradis.

Ta chère fille qui t'aime,
L'auteur : Djamila Hadj Hamdi

Écrit par khaled
bien venu
Catégorie : Amitié
Publié le 15/10/2010
Ce texte est la propriété de son auteur. Vous n'avez en aucun cas le droit de le reproduire ou de l'utiliser de quelque manière que ce soit sans un accord écrit préalable de son auteur.
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Commentaires
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Posté le 15/10/2010 à 20:18:14
Trop long... :/
MANIC
Posté le 16/10/2010 à 10:30:11
long mais beau à qui veut bien se plonger dedans.
Moi j'ai aimé.
passeur de mots
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19/04 08:58Sarahg
Ok.
19/04 08:56Plume borgne
J'ai pas dit le contraire
19/04 08:52Sarahg
Non, les destins peuvent être merveilleux.
19/04 08:50Plume borgne
Tout se résume au livre ivre d'une vie de givre
19/04 08:00Sarahg
Remarque, un livre où tout est déjà accompli, ce serait pas mal.
19/04 07:45Sarahg
Ce serait un livre douloureux. Un livre a besoin d'une histoire, de vie.
19/04 06:43Plume borgne
Imagine un livre d'une page dont le titre serait livre dans lequel il n'y aurait que le mot livre en préface en histoire et en résumé
17/04 07:42Sarahg
"C'est pas marqué dans les livres que l'plus important à vivre est de vivre au jour le jour, le temps c'est de l'amour..."
17/04 07:25Plume borgne
Les décisions sont un fléaux
17/04 06:51Sarahg
Indécis et ancré à la terre du destin.
17/04 05:00Plume borgne
Essaye d'imaginer quelque chose en étant le plus indécis possible
17/04 02:47Sarahg
Imagine qu'il n'y ait jamais de tristesse indicible
16/04 08:28Plume borgne
Imagine qu'on parvienne à tuer l'ennui
15/04 10:58I-ko
imagine qu'il n'y a rien à tuer ou à mourir
15/04 05:16Plume borgne
Pourquoi ne pas imaginer l'imagination ?
14/04 04:41Bleuet_pensif
Si seulement cette imagination était réelle...
14/04 04:31I-ko
imagine tous les gens vivre leur vie en paix
12/04 07:39Ocelia
Imagine les gens vivant pour maintenant, imagine si le paradis était un mensonge. Lennon
11/04 04:10Sarahg
À méditer pour vous en ce jeudi.
11/04 04:09Sarahg
"La folie est un don de Dieu". Jim Fergus

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