J'aimais l'attrait de ces courbes rieuses,
Une invitation à la défloraison trop facile
Offerte des mains fourbes d'une falcifieuse.
Je déteste le guet-apens de ces tourments inutiles.
Préservant mes arcanes, j'ai trouvé une délivrance.
Le tempo intenable imposait un long souffle de silence,
Sous les arcades pleurantes d'une allée endeuillée,
Je soufrai lorsque je composais mon poème de maturité.
Ce fut surement l'un des plus beau jours.
La marche du désert enseigne la patience,
Dans cette étendue meurtrière survécu mon amour.
Amour et patience, au diable l'errance.
Retiens ces mots tressés comme les traits d'un adage,
Ma prose métèque et mat envoie ad patres le douanier.
Les plans tirés sur cette comète de l'est, atterrissage,
Les promesses d'astres, échec et mat, le dernier.
L'encre de mon scribe de droite doit s'écouler,
Sa plume relater ma foi, mes vertus, ma sincérité.
Point de non retour, les cents pas retentissent,
C'est le moment opportun pour que tu te repentisses.
Ma matière première reste la matière grise,
Tout est relatif,
Je comprends ce monde, j'en affirme sa maitrise.
C'est dans le relief d'une toile du grand Maitre
Que j'ai vu, pour la seconde fois, mon âme naître.
Écrit par kamipoesie
Créateur informel
Catégorie : Divers
Publié le 30/12/2014
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