Te souviens-tu des discussions anciennes
Que nous tenions dans les jardins des villes
Ces hypothèses ces rumeurs lointaines
Sur de beaux sujets ou sur de plus vils
Le feu de tes questions m'était la flamme
À laquelle allumée je dévidais
Mes théories sur l'homme et sur la femme
Jamais les mêmes sous l'antique dais
Du ciel complice de la résonance
Des voix enfuies au loin sous les platanes
Environnés de fleurs et dont le dense
Feuillage abritait les oiseaux par mannes
S'il te revient aujourd'hui des réponses
À travers les années c'est que ma voix
Accoste encore à ton esprit Annonce
Que je ne suis plus car telle est la foi
Et telle est la loi de l'amitié vraie
Qui nous relia en de splendides lieux
Enfouis bien loin d'ici mais dont l'ivraie
A levée de ces sols si silencieux
Écrit par jacou
L'art alchimique me tue, me transmute, me sublime. J'en renais plus fort, poétiquement. À suivre.
Catégorie : Amitié
Publié le 01/06/2016
|
Poème Précédent | Poème Suivant |
Amitié à découvrir... | Poèmes de jacou au hasard |
Annonces Google |
Encore un magnifique poème Jacou. . L'amitié est faite de cris de silences de joie de peine ... Bonne journee |
|
MARIE L. |
Un grand merci MARIE L. pour ce passage amical. Bonne journée ! |
|
jacou |
Merveilleux poème sur l'union de deux êtres qui ont fusionné. Aristote affirmait que l'amitié est une même âme en deux corps. Réponse imaginée de votre amie chère et perdue : Les années passent, je repense à Jacou Qui contait Verlaine, Rimbaud, Baudelaire ; Cette telle aisance qui me charmait naguère Me manque comme parler de rien et de tout |
|
schweepouille-deleted |
Merci Schweepouille pour cette belle réponse versifiée ! Et pour la citation d'Aristote ! | |
jacou |
Ce poème est beau et plein de fraicheur et est très réaliste | |
roserose |
Un grand merci roserose pour ce commentaire ! Je vous souhaite une bonne soirée ! |
|
jacou |
Annonces Google |