Rien ne donne à penser le réel à venir et la rivière en crue,
pas plus au creux de soi inscrits
qu'en un chemin l'ornière ne dévie la course facile,
ou le simple jour qui va rayonnant l'étendue
où se cacher sera,
pour qui sent toute suite :
perdre son tour de rang,
tendre vers l'infini,
avec tendresse aussi s'endormir dans le soir et se relever nu,
avec la nouvelle peau que l'appel des apôtres a tannée d'un sang pur,
et sachant tout cela regarder l'étincelle qui s'éteint peu à peu au fond de soi.
Écrit par jacou
L'art alchimique me tue, me transmute, me sublime. J'en renais plus fort, poétiquement. À suivre.
Catégorie : Triste
Publié le 15/06/2015
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Commentaires
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Posté le 15/06/2015 à 06:55:10
Ce poème me semble bien triste. | |
TANGO |
Posté le 15/06/2015 à 12:06:32
Merci TANGO pour votre commentaire ! S'il vous a semblé triste, sachez cependant que l'étincelle brûle au bout d'une très longue mèche, et qu'elle n'est pas près de s'éteindre ! | |
jacou |
Posté le 11/08/2019 à 20:38:12
J'aime cette étincelle ! Elle est pleine de sens pour moi .. A une période je devais la garder vive en moi , pour la faire rejaillir de plus belle au moment apportun... Merci Georges :) |
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Yuba |
Posté le 11/08/2019 à 21:27:20
Je te remercie Assia pour cette belle phrase où l'espérance a vaincu et témoigne :) | |
jacou |