Dans les allées isolées
Des jardins où l'on déjeune,
Ces dames s'en sont allées
Que n'ai-je pas eu plus jeune !
Si confiants dans nos enfances
Menues, on nous mène à main
Nue, vers notre adolescence,
Pourquoi la peur du demain ?
Quel est le prêtre qui bêle
Des péchés pleins la poche en
Nostalgie originelle
Et soulage nos penchants ?
Ratant le train du départ,
Qu'est-ce qui en nous s'en va,
Ou en nous demeure à part
Au grenier, aigris et gras ?
Images de marginaux,
En nous freudiens polymorphes
Dans nos arts imaginaux,
Les cymbales de Carl Orff
Font tonner le malheur,
En nous, moutons débonnaires
Qui foudroyant les meilleurs,
Nous laissent mûrs fonctionnaires.
Et l'on se laisse assailli
Aller rudoyer ailleurs
L'esprit bourgeois assagi
Des bons mots les plus railleurs.
Plus fous seuls que philosophes,
Râlant de drôles de rires,
Pépiant nos trop-pleins de bofs !
Contre tout ce qui respire.
Quand on en connaît qui fâchent,
On sait qu'il pète à la bouche
Par heure au moins cent mots lâches,
Pourquoi tenir tue la douche ?
Moi l'homme épris des revers,
Exclu des foules, des lieux,
Je sais le mépris des vers
Pour qui vit au-dessus d'eux.
Écrit par jacou
L'art alchimique me tue, me transmute, me sublime. J'en renais plus fort, poétiquement. À suivre.
Catégorie : Triste
Publié le 23/05/2015
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J'Aime beaucoups | |
celtique |
De très belles sonorités dans ce poème Bon dimanche |
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Poesie nocturne |
C'est très beau, magnifique. N'aie pas trop de regrets car tu as dans tes mots la jeunesse rebelle de l'enfance. | |
eliosir |
parfait! | |
pat |
C'est trop beau | |
Rubis69 |
Merci à vous cinq, chers lecteurs et commentateurs ! | |
jacou |
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