Le soleil du soir et l'inusable silence...
Tu contemples le marbre où fût coulé le bronze
Et l'antique arme la clameur à sa naissance
La colonne brisée que nulle ardeur ne bronze
Tu songes à l'insomnie et l'effroi te lève
Le show de ta copine au lit a pris dix ans
Le matelas s'endort elle te vient en rêve
Redisant tes exploits et puis te maudissant
Ta vie ce puits sous la lune et son eau qui tremble
Et tous vos éléments atomisés ensemble
L'univers contenant l'espace de sa perte
Et tout l'élan loquace où vibre le bon vin
Tout vient mourir en cascades au blanc ravin
Mémoire, amour, ciel, nuit, la nature est déserte...
Écrit par jacou
L'art alchimique me tue, me transmute, me sublime. J'en renais plus fort, poétiquement. À suivre.
Catégorie : Triste
Publié le 29/04/2015
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Commentaires
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Posté le 01/05/2015 à 18:55:26
Un petit sonnet qui ne saurait laisser de marbre ....surtout si le matelas n'a plus de ressort ! :)) ( je n'ai pas trop compris le premier quatrain )please! |
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Pieds-enVERS |
Posté le 01/05/2015 à 19:40:11
Le marbre se dit aussi du siège des toilettes où s'est assis mon personnage pour couler un bronze, et pour l'antique arme qui ne lui sert plus guère faute d'ardeur, je ne fais pas de dessin... Et tout finit en diarrhée !... |
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jacou |
Posté le 03/05/2015 à 18:06:47
Ne serait-ce pas une bien sombre évocation de la vieillesse inévitable de l'homme qui pense à ce qu'il fut et qu'il n'est plus, ne peut plus être ? | |
Moi80 |
Posté le 03/05/2015 à 20:04:21
Il y a effectivement une évocation de la décrépitude de l'être confronté à la routine de l'existence qui l'entraîne vers le néant, l'univers ayant un principe d'entropie qui condamne l'homme à "brève" échéance 8) | |
jacou |