Jamais plus je ne reverrai ce beau corps,
son ramage et ce visage dont j'associais l'oeil de jais
à quelque aiguille me piquant au coeur,
plus jamais roc et courbe n'étaieront ensemble
ces versants où nous nous abîmions
avec la joie de souffrir.
Un soir que je moquais d'un livre notre vie commune,
me disant prêt à prendre la plume pour multiplier les ridicules de notre médiocre amour,
bref que j'excavai le ravin pour creuser sous le trésor,
l'oiseau s'est envolé tirant son essor hors de notre petit palace
et rebondissant contre mon discours d'un brusque coup d'ailes,
ainsi qu'elles seules savent faire ces gestes gracieux
tandis qu'une machinerie de sable absorbe nos membres.
Écrit par jacou
L'art alchimique me tue, me transmute, me sublime. J'en renais plus fort, poétiquement. À suivre.
Catégorie : Triste
Publié le 10/04/2014
|
Ce texte est la propriété de son auteur. Vous n'avez en aucun cas le droit de le reproduire
ou de l'utiliser de quelque manière que ce soit sans un accord écrit préalable de son auteur.
Poème Précédent | Poème Suivant |
Triste à découvrir... | Poèmes de jacou au hasard |
Commentaires
Annonces Google |
Posté le 10/04/2014 à 21:32:00
tendre tragique et majestueux bravo et merci et la dernière ligne est très belle |
|
Reverbererouge |
Posté le 11/04/2014 à 01:11:43
Merci beaucoup Reverbererouge ! | |
jacou |