Jailli d'une infime étincelle
Issue des étoiles nouvelles,
La vie mariant air, eau et fer,
Se ramifiant des mammifères
Pour se dresser dans les savanes
Et tout nu danser la pavane ;
À Lascaux, ta main sans anneau,
Apposa ta pensée, homo.

Juillets des foins mis, temps si lents
D'Hésiode aux talents : nouvel An,
Les Vies et Muses rendant fiers
Ces maints fades meneurs, maux frères,
Prophètes, rois, d'eux souvenant
Se teignent des tons pavoisant.
Les fresques, au bord de l'Arno
Pèsent les arts temporels : sceaux.

Joaillier de fameux Salons
Si endetté loin des violons,
Les vers meurent à l'air raréfié
Sans art, moult faux diamant confié
Prête à dire et l'or savonné
S'éteint, d'où stupeur. Perds vue, nez,
Escrimeur estimant les maux
Mais puise ta paix saine en mots.

Geôlier infâme et solitaire,
Sans doute étalant ton vil air
Lors de vains rares mois fériés,
Serre, main froide et momifiée
Pour de tendres douleurs, la vigne
Et, tannant de sueur ton vin digne
Sans risque, mou comme l'agneau,
Epuise ta paie, sans émaux.