Saule effeuillé dans son jardin d'hiver
Éveille en moi stupeur mélancolique
Je n'ai plus peur de l'immense univers*
La mort aura de moi nulle supplique
Fleuve riverain traversant ma ville
Je vais à des prés voyant qui s'allongent
Les prairies où se déverse et rutile
Le soleil abreuvant ma vie de songes
Fier défi de l' arbre haut fût sous le ciel
L'azur bleu lissant les collines douces
Est l'horizon de mon vœu essentiel
Calmant la peine en émois de frimousses
P. S. :
Ma ville Argenteuil est sise entre Sartrouville (78) à l'ouest, Cormeilles-en-Parisis (95) au nord, Épinay-sur-Seine (93) à l'est, et Bois-Colombes (92) au sud.
La Seine sépare Argenteuil du 92, et un immense parc dit "du Cerisier" s'étend au nord prolongé par des prairies et des collines creusées d'anciennes carrières derrière lesquelles est Cormeilles.
Ma chance est d'habiter à côté du parc et de saluer chaque jour son cerisier, échappant alors au béton du bâtiment qui m'abrite, rêvant, "l'archet au doigt" (Mallarmé, "Apparition") d'ordonnancer mes rêves en traversées de toiles s'étoilant des désirs qui m'étiolent !
(*Je fus agoraphobe craignant le ciel et les espaces vides d'hommes tels que places et avenues, ou portant toits m'enfermant tels que cinémas et métros : la vie m'était une difficulté à circuler et une impossibilité à stationner, chaque jour pendant 27 ans, entre 1988 et 2015)
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Écrit par jacou
L'art alchimique me tue, me transmute, me sublime. J'en renais plus fort, poétiquement. À suivre.
Catégorie : Nature
Publié le 08/11/2018
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Apaisante nature majestueuse, ton poème allie double plaisir : la poésie et la beauté du paysage. Il ressemble presque à un long haiku, j'aime beaucoup. Merci Georges, amitiés :) |
grêle  |
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Qu'est-ce-qu'on est bien chez vous, j'ai les yeux tout verts, tout bleus, c'est beau comme un cadeau ! |
Hypothese  |
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Marine : je te remercie de ta bonne lecture, où tu as songé aux haïkus, ce qui est poésie dense et notations essentielles. Amitiés :) Hypothese : vous m'honorez d'un joli message qui sera mon viatique pour cette journée, c'est-à-dire voir la vie dans ses couleurs si variées ! |
jacou  |
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Même dépourvu de ses feuilles , l'arbre garde toute sa sensibilité par les mouvements de ses fines branches soumises au vent d’automne ..merci Georges pour ce poème , il trône par sa construction , son affectuosité et sa musicalité ! |
| Yuba |
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Saule, feuille, vie...tout s'écoule au caniveau avec les espoirs d'éternité déçus. Reste la splendeur des paysages d'automne pour nous faire oublier. Merci Assia d'affectionner ce poème me tenant à coeur ! Amitiés :) |
| jacou |
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Georges ce poème est plein de douceur et de couleurs. Vous avez une façon de magnifier la nature qui n'appartient qu'à vous. Belle fin de journée |
| roserose |
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Merci à vous Rose, vos mots sur ce poème lui rendent la vie et il va comme un papillon prendre son envol pour disparaître dans le torrent des écrits et récits... |
| jacou |
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Ton poème n'est même pas monotone car on ressent l'enchantement de se retrouver tous ensemble à effeuiller tes très beaux vers. J'adore l'écho comme un son de cloche à la grâce inée...Bravo Georges, gros bisous et papouilles à Minnie ! |
| suane |
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Je te remercie Stéphanie, chassant que tu aimes ton saule au jardin, et moi j'aime tous les chatons, y compris de saules...lol. Merci pour Minnie à ce propos ! Puis le saule se dépouille, se purifie, prend un bain d'hiver, et se revêtira de vert feuillage par la suite. Gros bisous. |
| jacou |
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