Chouette était ce hibou qui s'appelait l'effraie
Il faisait retentir son chant dans la forêt
Le chanteur fait le beau, apportant la nouvelle
Qu'un monde obscur attend, que le hasard révèle
Le rossignol fait signe aux amoureux du soir
Il est un symbole qu'on voudrait entrevoir
Il nous laisse espérer l'aurore en son jardin
Quand l'aube de l'homme éveille un futur destin
Il n'est d'avenir que pour l'espérance lasse
Nous avons tant à faire en conquérant des places
Le travail sournois de l'horloge du temps court
Elle sonne l'heure au coq de la basse-cour
Ecoutez ce refrain qui s'obstine en nos têtes
Un vertige sans frein s'invitant à la fête
Qui verdit nos humeurs pour retremper le sang
Et achève qui meurt dans un songe impuissant
Car l'univers du rêve en nous veut un grand vide
Afin qu'il nous élève aux vrais cieux impavides
Que nous sachions cela ne nous rend pas la vie
Plus facile au delà de résigner l'envie
Cette envie murmurée dans les nuits de tristesse
Où nous vivons murés trop souvent par justesse
Parce que nous savons que nous sommes coupables
De porter en nos noms des raisons peu aimables
Et c'est alors que le refrain revient si vif
Il veut notre bonheur sous les arceaux des ifs
Le rossignol en forêt est son pur symbole
Comme l'oiseau naissant nous ne sommes qu'envol
Écrit par jacou
L'art alchimique me tue, me transmute, me sublime. J'en renais plus fort, poétiquement. À suivre.
Catégorie : Nature
Publié le 19/07/2017
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Je me suis éveillée dans le rayon mouvant D’un rideau de dentelle Mon mur était fermé sur les cris des oiseaux La chanson de l’exil sonnait dans mon cerveau Et les masques de plumes collaient à mon squelette J’aurais voulu être un oiseau. |
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marinette |
Cela m'a égayé. | |
eric |
les oiseaux s'invitent à la poésie et chantent :autant de vies que de refrains...j'ai un faible pour la quatrième strophe :) Amitiés |
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Yuba |
Merci Marinette pour tes vers qui sont un bel accompagnement. La "chanson de l'exil" comme les "oiseaux" me font penser soudain à Saint-John Perse... | |
jacou |
Je te remercie Eric pour cette gaieté que tu me communiques en retour. | |
jacou |
Merci Yubanca : c'est la strophe la plus travaillée en effet, qui m'a donnée du fil à retordre et détendre. Amitié :) |
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jacou |
J'aime beaucoup cette ode à la mélopée des oiseaux qui nous "élève aux vrais cieux impavides"... J'adore rêvasser longuement quand j'entends des chants de volatiles. Ce poème nous transporte... | |
grêle |
Merci Grele pour la confidence : les oiseaux sont des messagers célestes qui nous offrent leur sérénade quotidienne. | |
jacou |
Quelle fanfare ! C'est une belle lecture. Une farandole de petits oiseaux tous plus beaux les uns que les autres. C'est fort agréable d'entendre le cui-cui des oiseaux de bon matin ! Je te remercie, Jacou, pour cet agréable poème. | |
suane |
Merci chère lionne pour ton message bruissant de cui-cuis. Ils nous réveillent avec l'aube, déjà pleins d'ardeur à vivre un jour de plus. | |
jacou |
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