C'est le printemps pur,
Du moins l'on y croit.
Ô fiole d'azur
Fais soleil qui croît !
Quelque vaine averse
S'attarde en nos lieux.
C'est le ciel qui verse
Ses pleurs à des lieues.
Pourquoi un ciel triste
Verse par-dessus nos têtes
Son eau sur les pistes
Que nous croyions en fête ?
Et l'éternel été
Espéré dès alors,
Vient à son heure, étai
Des belles poudres d'or
Et des chaleurs futures
Dispensées dans les blés
À la sainte Nature,
Aux peuples oubliés.
Il est amoureux d'elles,
Des belles inconnues
Il veut qu'elles fuient, belles
Et nues, dès l'or venu.
Puis vient le terne automne,
Le saint sur cette terre.
Il calme, monotone,
Nos ardeurs les plus claires,
C'est clair ! nous sommes tristes
Comme les ciels d'antan
Et sous nos cils, en piste
Pour pleurer tout le temps.
Mais reprenons-nous donc !
Octobre est un bon fils :
Il comble de ses dons
Novembre où il se hisse
Pour amener Décembre,
Et cet hiver qui veut
Sur des cieux couleur d'ambre
Ajouter tous ses feux
Et la brume et la neige
Et son blanc bleu manteau.
Mais que dis-je et que fais-je ?
Des mots : clichés mentaux.
Ainsi quand vient l'hiver
Nous déjeunons en paix
Cachés au fond, peu fiers
D'oublier l'or rêvé !!
Écrit par jacou
L'art alchimique me tue, me transmute, me sublime. J'en renais plus fort, poétiquement. À suivre.
Catégorie : Nature
Publié le 04/05/2016
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Couleurs des rois en averse sur ces vers légers pour courir une année ! | |
Moi80 |
Espérons ! Merci pour le commentaire. | |
jacou |
:-) Joli travail ! Cordialement. |
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Mokolo |
Merci Mokolo :) Cordialement. |
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jacou |
Douze quatrains comme les mois de l'année et des rimes assaisonnées par le parfum des quatre saisons, joli poème. | |
Babel |
Merci Babel pour votre lecture et votre appréciation ! | |
jacou |
Je ne saurais que dire après tous ces jolis commentaires En toute simplicité c'est très beau à lire | |
roserose |
Merci roserose pour ce charmant commentaire ! | |
jacou |
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