Des cieux d'or descendaient des rayons enflammés
Couleur miel réchauffant le bord de la rivière
Où attendait l'esquif, allant tels d'affamés
Songeurs vers l'autre rive endormie, frontalière
C'était un jour de mai, l'été tramait de feux
Ses flammèches dorées d'un soleil agressif
Pour corps en lutte nous caressant, valeureux
Posant sur nous leur marque, écho d'un sang plus vif
Notre repas frugal faisait de nous des hommes
Associant leurs destins pour chasser les limites
Pas un de nous n'avait franchi trente ans, ô comme
Étions-nous des enfants sachant les nouveaux mythes
Au milieu de ce flot, nous sortîmes nos armes
Notre attente était grande et notre fièvre ardente
D'être à la France un rempart calmant ses alarmes
C'était un jour en mai de mil neuf cent quarante
Écrit par jacou
L'art alchimique me tue, me transmute, me sublime. J'en renais plus fort, poétiquement. À suivre.
Catégorie : Histoire
Publié le 09/05/2021
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