Interrogerais-je si j'habitais mon oreille ?
Peut-être un peu trop sourd aux coups du sort, je ne sais,
tant mon ouïe me dit non quand je tente de la percer à jour.
Que cacher en silence au murmure du soir ?
La politesses des anges,
invisibles comme ce qu'ils tissent,
et qu'on a frappée aux tympans des cathédrales,
avec la cloche en sautoir.
Là est une médaille qui m'aveugle :
c'est un gros soleil doré,
que j'occulterai bien d'un index majeur.
Sacré coq, va !
Rôtira bien qui rôtira le dernier !
Écrit par jacou
L'art alchimique me tue, me transmute, me sublime. J'en renais plus fort, poétiquement. À suivre.
Catégorie : Drole
Publié le 13/06/2014
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Commentaires
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Posté le 13/06/2014 à 08:55:50
Merci très cher jacou pour ce poème original, condensant tant d'idées en quelques mots. Votre écriture pleine de mystères, entre de scription précise et abstraction, nappe ces instants d'un voile de rêve, le ressenti prenant le pas sur l'objectivité. J'aime particulièrement la deuxième strophe, qui dit tout sans rien dire, et invite à s'enfoncer avec vous dans les profondeurs de l'esprit humain pour tenter d'approcher une réponse. Bien à vous. Florent |
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Florent |
Posté le 13/06/2014 à 09:14:48
un délicat mélange de poésie et d'humour,,, merci,Jacou | |
flipote |
Posté le 13/06/2014 à 17:11:02
toujours original mon très cher ami jacou, c'est à lire entre les lignes et à deviner entre les vers! un certain message passe avec telle délicatesse, bien soulignée par un dernier sourire" rôtira bien qui rôtira le dernier" pauvres coques en éternels combats finiront tous au four!!! c'est ma lecture, mon petit angle de vue, et je suis à chaque fois ravi de te lire cher ami bien à toi zeste |
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zeste |
Posté le 13/06/2014 à 18:27:57
Merci à vous tous, très chers amis poètes, pour vos commentaires qui me vont droit au coeur, et que vos journées puissent être ensoleillées ! Cordialement. |
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jacou |