Pourrais-tu t'assurer que je ne suis pas fou ?
Comment sauras-tu si je ne suis pas filou ?
Tu entres dans ma vie comme un éclair de foudre
Reflet d'hermine comme de la neige en poudre
Tu es si blanche, qu'une maladive fleur
Mourant en pétales, ainsi qu'une âme en pleurs
Te ressemble, et je dirais que je te protège
Pour t'assurer la vie, je te ferais cortège
Tu me dis qu'un fléau est passé dans ta vie
Aujourd'hui, il est temps d'exister à l'envi
Les jours passés sont morts, l'océan va sourire
Allons à Venise, sur un pont de soupirs
Là, tel le Doge, tu jetteras ton anneau
Pour te fiancer à la mer lors de noces d'eaux
Car l'océan sait des secrets qui nous font vivre
La planète bleu ciel tourne dans le soir ivre
Ta noce avec le cosmos ne tarira pas
Et durera plus loin que je ne porte un pas
Et sur ce pas de porte, où je te laisserai
Prends garde à ne te dissoudre dans l'or d'un rai
Écrit par jacou
L'art alchimique me tue, me transmute, me sublime. J'en renais plus fort, poétiquement. À suivre.
Catégorie : Amour
Publié le 20/10/2020
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l'eau est sale à Venise où les masques carnavalesques ont tant soupiré tu devrais savoir que je suis née Laporte oui, et que je ne reste pas sur le pas sais-tu aussi la mort de Bettelheim ? il a mis un sac sur sa tête en attendant sa femme sur le pas de la porte sinon tu as raison on m'appelle Chlorose mais ceci fait l'objet d'un autre poème |
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justine |
Chlorose On l’appelait Chlorose Du temps qu’elle était verte Au fond du vieux jardin La fleur qu’on empoisonne Arrosée d’ironie Maintenant pleurez-vous Au bord de son tombeau ? Car elle était aimante Car elle donnait tout Son humour et son miel Mais vos narines prudes Préfèrent la tiédeur L’encensement infus Elle avait trop d’amour Trop de vide infernal Elle s’éteint doucement Elle perd sa pâleur Et demande humblement Pardon D’autres fleurs vous attendent Vernies et colorées Pleines d’attentes tendres Et tendent leurs épines Prenez des gants pour les cueillir Avec cérémonie Les roses de septembre Fardées et si vivantes Et gardez Votre haine latente Pour Chlorose fanée. 12 septembre 2010 ©M.LAURENT – D’âme – dépôt légal ISBN 978-2-919390-02-1 |
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justine |
Merci Justine pour tes vers, ce poème annoncé, et ta reprise de volée langagière. De Bettelheim j'ai lu "La Psychanalyse des contes de fée". Il a fait comme le poète Jean-Pierre Duprey pour mourir, ce dernier attendant le retour de sa compagne au bas d'une poutre. | |
jacou |
merci jacou | |
justine |
Une déclaration que ce poème aux accents lyriques et vibrants. J'aime beaucoup l'évocation des noces maritimes comme les célébrait la Cité de Venise à sa grande époque, lorsque le Doge jetait son anneau à la mer dans la liesse et la ferveur populaires. Il est vrai que cette cité était intimement liée à la mer, lui devant sa prospérité et sa puissance. Tes mots ramènent également à ma mémoire les quelques images que j'ai gardées du voyage que je fis à Venise avec mes parents, bien qu'elles soient un peu recouvertes des brumes du temps car c'était à l'époque de mon enfance. Merci beaucoup pour l'émotion que transmet ce partage, petit moment de bonheur poétique. Avec ma forte amitié pour toi :) |
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Matriochka |
Bonsoir, Entrer dans la vie comme un éclair de foudre et finir peut être par se dissoudre dans l'or d'un rai .. quelles Images !! Les Mots virevoltent .. LyS .. |
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Lys-Clea |
Matriochka, Claire, les lignes que vous m'apportez ici-même font tout mon bonheur du jour, j'aimerais bien vous peindre Venise ainsi que le faisaient ses peintres anciens tels Titien, ou Le Tintoret, ou Giorgione, ou plus simplement Canaletto ou Reni ou les Guardi... Venise, c'est un millier d'années de luttes contre la terre et la mer pour imposer un style dans de nombreux domaines, la politique, la diplomatie, la guerre, la navigation, jusqu à l'art même. Un peu comme ce que fera la Hollande à partir de la Renaissance. Venise est un monde en soi, plus encore qu'une cité sans égale. | |
jacou |
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