Les robes qui prennent aux façades leur forme
Vitres trivialement poursuivies par les yeux
Non loin que se dérobe l'abri sûr de ceux
Qui vivent passants rêvant la femme uniforme
Pas l'unique licorne sur le blason vieux
Mais au bord du lit draps passablement informes
Jetés un corps aux secrets contours qui l'informe
Ce seul frais encore à se hisser en ces lieux
Quand l'habitant des rues se voit tilleul ou orme
Arbre à son bras tendant sa liesse vers les cieux
Couchants comme lui saignés de pauvres aïeux
Seigneurs vaporisés sa tête touche à eux
Et pour si peu qu'en semblables ruisseaux il dorme
Il vient à être fenêtre écartée énorme
.
Écrit par jacou
L'art alchimique me tue, me transmute, me sublime. J'en renais plus fort, poétiquement. À suivre.
Catégorie : Amour
Publié le 23/03/2014
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Commentaires
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Posté le 23/03/2014 à 07:45:18
très beau ce sonnet! talentueux. | |
Abdel |
Posté le 26/04/2014 à 05:25:28
JE "SUIS Abdel verbe "suivre" | |
flipote |