Noël est dans nos cœurs et nos amis poètes
Festoient dans la soirée, seuls ou dans leurs familles
Partout, le monde accourt se réunir aux fêtes
C'est bonheur assuré, même sous les charmilles

Dans un petit coin sûr, se souvient la chatonne
De sa maman Mimie dont elle est séparée
C'est la vie qui veut ça, seul un chaton s'étonne
Qu'un monstre ait remplacé maman, désemparée

Fait des pirouettes, et de ses galipettes
Ses bêtises, courses, anime un beau Noël
Chez l'ancien solitaire et monstre à grosse tête
L'homme s'est reconnu, et la poésie en elle

Vit de ronrons, miaous, ne perçoit pas les vers
Nous, poètes, savons que la poésie gîte
Au sein des forums dont l'amitié, l'univers
Rassemble les pays, sites qui sont nos gîtes

Yuba, Grêle, Daniel, Cro-Magnon, Hypothese
Marinette, James, Fee-de-ble, Euphemisme
Romantique, Sorel, Alex Py, Moi80, Eliosir
Okbanaji, VVeedja, Seleyna, Merci, Babel, Nalivve Levvan…..

Merci à vous toutes et tous d'être ici-même
Représentants de la poésie qui s'écrit
C'est la seule vivante, et grâce à vos poèmes
Le bonheur nous rassemble, et je pousse un seul cri :

BONHEUR À TOUS !!!

******** POÈME BONUS ********

Porte haut l'étendard, oublie toute blessure
Mortes eaux dormantes, coulures giclées mauves
Savoir étudier l'art à des sources si sûres
Que non plus démente, mais sauve image fauve

Damassée d'illusions, Damas où la défaite
Est une Espagne encore, où sont, franco de port
Signées nos révisions d'un coup aux fesses, fêtes
D'un siècle ayant pris corps et tête de gros porc

Trump est l'homme écartant enfin de nos errances
Sur la Toile et ramène à la réalité
Twitter, fake news, temps où la désespérance
Des peuples cherche amen, voit sa vie alitée

L'Histoire est un tonneau, Danaïdes qui fiancent
Leur vin à son mensonge et groggys nous délaissent
Mais nous sommes des chiens, plaçons toute confiance
Dans ce qui nous veut songeur : nos fibres sont laisses

Macron a gagné contre une ennemie qui, pire
Chipie, eût emporté vers les fleuves d'oubli
Un Léthé à l'encontre, et des Droits de l'Empire
Des luttes des étés*, tout cassé sur l'établi

Nous sommes des enfants, les parrains nous gouvernent
Mafias à coups de vice, à sexe horripilant
Voudriez-vous des faons, d'audacieux Jules Verne
Pour gouverner, service où s'abolir cinq ans ?

Présider, art permis, au comble salissant
Nous y piquons un être et le transformons cible
Je ne suis pas ami, mais ne veux pas de sang
Passant sous ma fenêtre, à cœur fol invincible

Tu songes à festoyer, jamais à des tombeaux
L'espoir est au redoux, tu fais de nombreux rêves
Réglés sont les loyers, ce qui se mange est beau
Saumons, foies gras, vins doux : enivre-toi sans trêve !

Oublie ce que je viens d'écrire là , joyeux
Noël à toi, enivre-toi de l'idéal
Comme disait Baudelaire, et l'idéal est
Une fête !

(*les Droits issus de la Révolution inscrits dans le Code Civil napoléonien, les luttes de l'été 1936 pour les congés payés, etc.)