Deux hommes que le sort n'a jamais condamné
Et pourtant ils ont tous deux tout abandonné
Pour se livrer à la vie des peintres maudits
Dans un siècle où ce mot avait un sens précis
Misérable en galère est l'homme sans la femme
Comment répondre encore à telle nuit de l'âme ?
La vie c'est esquisser des questions essentielles
Et ne pas croire que tout répond dans le ciel
Ils ont tous deux fixé assidûment les cieux
Rien d'autres qu'étoiles à leurs yeux si précieux
Et leurs barbouillages attestent par leurs toiles
Leur force de conviction soulevant les voiles
Qu'ils soient bénis d'avoir vu avant tout le monde
Que la douleur donnait des nuances bien rondes
Et qu'un baume astringent allait à la couleur
Chargée de nous rendre le monde un peu meilleur
Ils n'ont pas su s'entendre en étant réunis ?
Leurs regards croisés sont des trésors enrichis
Chacun a peint selon sa volonté profonde
Les grands torrents d'amour que nous versent les ondes
Gauguin, Van Gogh : vos tableaux inspirent mes mots
Vous fîtes l'amour avec les couleurs des maux
Écrit par jacou
L'art alchimique me tue, me transmute, me sublime. J'en renais plus fort, poétiquement. À suivre.
Catégorie : Arts
Publié le 18/12/2016
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Une grande inspiration enrichis de couleurs positives. | |
eric |
Je te remercie vivement eric de m'avoir lu et de ton message ! | |
jacou |
yes dommage qu'on ne puisse illustrer ton propos | |
marinette |
On aurait mis les deux chaises de paille peintes par Van Gogh, qu'il avait parées pour Gauguin et lui, ou bien leurs portraits croisés qu'ils s'envoyèrent ! | |
jacou |
Magnifique ! | |
Yuba |