Ô maître Lovecraft qui terrifia l'enfance
Savant torréfacteur aux sûrs dons de conteur
scripteur de l'indicible et chef de l'innommable
J'incante pour toi seul un chant épouvantable
Ville de Providence où tu naquis naguère
En Nouvelle Angleterre hantée par les sorcières
Chassées à la potence ou marquées de justice
Tondues sur les landes ta ville était ton vice
On te disait reclus tu scribouillais des lettres
À mille amis dressés en la vaste Amérique
Et scrutais de loin la femme hors de tes fenêtres
Pourchassant tes rêves en toi l'eunuque unique
Monstres d'horribles cauchemars vieilles vacances
D'étés quatre-vingts où je frissonnais de peur
À vous concevoir et à vous songer capables
De me détourner à jamais de l'adorable
Écrit par jacou
L'art alchimique me tue, me transmute, me sublime. J'en renais plus fort, poétiquement. À suivre.
Catégorie : Amitié
Publié le 27/04/2016
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Commentaires
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Posté le 27/04/2016 à 08:53:40
Bel écrit riche d'images et de ressentis. Bravo! | |
singe vert |
Posté le 27/04/2016 à 09:31:13
Merci singe vert d'être passé me voir ! | |
jacou |
Posté le 30/04/2016 à 12:56:50
j'aime bien Lovecraft et ce texte ! | |
Plume borgne |
Posté le 30/04/2016 à 13:11:26
Merci Hentai pour ce commentaire ! | |
jacou |