La toile où Delacroix dépeignit la Grèce
Cherchant sa liberté, a les traits d'un massacre.
Dans une fresque atroce il rendit la détresse
D'un peuple matrice à la couleur de mort âcre.
Là, Byron s'éteignit, offrant sa vie lassée
De romantique aède à des hommes blessés.
Chantant la destinée, il s'estima assez
Pour choisir la sienne, et son oeuvre laisser.
Rendue dans des teintes pourpres, ocres et rouges,
La mort des innocents est saisissante image
Quand un peintre étale des tons qui presque bougent :
Non la mer étale mais le ciel en orage.
Écrit par jacou
L'art alchimique me tue, me transmute, me sublime. J'en renais plus fort, poétiquement. À suivre.
Catégorie : Arts
Publié le 30/05/2015
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Commentaires
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Posté le 30/05/2015 à 08:44:05
j'envie votre culture , et le talent poétique qui vous permet de rendre agréable ce qui pourrait être fastidieux! bon W.E. | |
pat |
Posté le 30/05/2015 à 10:43:29
Une connaissance certaine en peinture . Bravo. | |
TANGO |
Posté le 30/05/2015 à 21:54:25
Merci à tous les deux pour vos lectures et commentaires ! | |
jacou |
Posté le 15/08/2019 à 23:40:08
Tu donnes le nom de l'oeuvre dans le poême ? C'est parceque j'ai envie de la voir de plus près tant ton poème me la met en valeur ... |
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Yuba |
Posté le 16/08/2019 à 00:15:20
Merci Assia ! Il s'agit des "Massacres de Scio". | |
jacou |