Lui, quatre années traquant des sphères éternelles
L'intrigant mystère étoilé qui l'obsédait,
Et, tel que Dante exilé sous le même dais
Immensément tissa, et du ciel de sa belle
Balançant l'or de ses tristes chants à la pelle,
Courut l'infini du torrent de ses tercets...
Il a résumé l'Oeuvre et par la fresque, c'est
À patte de tigre une cantate en chapelle,
Où, réduisant la voûte du ciel aux murmures
Confus que la Sixtine dresse en vertical
Vertige, il dort désormais au centre des murs
Peints : combien Michel-Ange a-t-il haï ce toit,
Où longtemps le veilla d'un index amical
Le salut de tous que l'on ne touche du doigt.
Écrit par jacou
L'art alchimique me tue, me transmute, me sublime. J'en renais plus fort, poétiquement. À suivre.
Catégorie : Amitié
Publié le 14/04/2015
|
Ce texte est la propriété de son auteur. Vous n'avez en aucun cas le droit de le reproduire
ou de l'utiliser de quelque manière que ce soit sans un accord écrit préalable de son auteur.
Poème Précédent | Poème Suivant |
Amitié à découvrir... | Poèmes de jacou au hasard |
Commentaires
Annonces Google |
Posté le 15/04/2015 à 10:20:09
Merci marieangehuby pour votre lecture et votre commentaire : en effet la Chapelle Sixtine est un écrin d'art magnifique. | |
jacou |
Posté le 15/04/2015 à 23:56:02
Bel hommage à la hauteur de son talent, à la hauteur de ses oeuvres qui ont bien fait lever des têtes et à la hauteur de ces plafonds causant tant de torticolis... | |
coolwater |
Posté le 18/04/2015 à 14:13:01
Merci coolwater pour votre passage nocturne et votre commentaire ! | |
jacou |