Ce matin je marche au cœur d'un vallon
Une odonate m'invite plus loin dans les nuées
Des jeux d'ombres et de lumières jouent subtilement
Elles altèrent comme dans un rêves mes perceptions
Sous les frondaisons qui ondulent
Les premières lueurs de l'aurore naissantes apparaissent
La promesse d'une fario guide mes pas
Mais que ne ferais-je pour un tymen
Mais la Mongolie est bien lointaine
Ce matin les frondaisons seront miennes
Chemin faisant, loin d'être éphémère
Comme celles qui bordent les cours
Je progresse sans retenue vers mon but
Mon pas loin d'être nonchalant
Car la promesse de la pêche au fouet
Ne mérite pas de relâche
En concentration et en précision
Le balancement de mon bras vise et retient
Sans jamais le désir de perturber l'atmosphère
Je me délecte de ces instants de paix
Mais comme toujours il est temps
Mes pas me rappellent, vers une autre quiétude
De rire et d'histoire fantastique et peut être fantasque
Je rentre le cœur léger et l'âme sereine
Écrit par j_mitch
Les formes qui différencient les êtres importent peu si leurs pensées s'unissent pour bâtir un univers.
Catégorie : Amitié
Publié le 01/04/2013
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Bonsoir Merci, je l'ai effectivement écrit pour mon beau frère pêcheur, mais j'espère qu'il touchera plus que les pêcheurs. |
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